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Paris, le 25 février 2020

Dans les épisodes précédents…

« Dans les épisodes précédents… » (ou Previoulsy si vous êtes très VO comme moi), c’est cette phrase d’accroche qui vous met tout de suite dans l’ambiance de votre série, au fur et à mesure de son évolution.

Durant longtemps – voire très longtemps – je n’étais pas vraiment séries TV. Même s’il m’arrivait de suivre quelques épisodes de Beverly Hills, Melrose Place ou des sitcoms 100% made in France, comme Sous le Soleil, je n’ai jamais réussi à accrocher à ce genre. Non pas que je trouvais cela ennuyant mais parce qu’on y faisait rapidement le tour, sans compter le format, un épisode d’une durée moyenne de 50 minutes, le tout décliné en vingt fois, une fois par semaine. Malheur à celui ou celle qui ratait son rendez-vous du mercredi ou du samedi après-midi…

Depuis, la révolution numérique est passée par là. Aujourd’hui, c’est simple, on peut commencer une série sur sa télé, la poursuivre sur son ordinateur et la terminer sur son smartphone, à l’endroit même où l’on l’a laissée ! Une série désormais en moyenne six à huit épisodes et une quarantaine de minutes, ce qui donne un rythme beaucoup plus ramassé, ce qui bénéficie à l’intrigue. Les studios l’ont bien compris au point de rendre la télévision, le média historique, plus ou moins ringarde. Netflix, Orange Ciné Séries (OCS), Canal Plus Séries, Apple TV, Amazon Prime et cie, dictent leurs lois, contraignant les chaines de plus ou moins collaborer en s’associant, TF1 en sait quelque chose d’ailleurs ! Dernier point important – et non des moindres à mes yeux !  –, la frontière entre cinéma et séries est en passe d’être abolie. En effet, si durant mon enfance, le petit écran était une étape majeure pour atteindre le grand et qu’on distinguait un acteur de ciné d’un acteur TV, aujourd’hui, il est de moins en moins rare de voir des acteurs renommés faire la navette entre les deux univers, ce qui – sur le papier – ne peut que faire grimper la côte d’une série notamment sur les plateformes. Une série avec Russel Crowe ou (même) Gérard Depardieu et Kad Merad en tête d’affiche, ça donne davantage envie de la voir non ? 😉

Enfin, il est plus facile de parler série que de cinéma, c’est le constat que je fais depuis quelques années. Si aller au ciné représente un budget – surtout pour une famille – se mater une série s’avère beaucoup plus adorable en réalité, les plateformes de VOD mais aussi le service « replay » des chaines de télévision se montrant très accessibles. Résultat des courses, là où il fallait patienter plusieurs jours, voire semaines en deux épisodes, là, on peut les enchaîner sans problème, ce qui a ses avantages comme ses inconvénients. Ce qui favorise aussi les échanges entre copains, collègues ou avec sa compagne ! En effet, il n’est pas rare de commencer une discussion en mode « Au fait, t’as vu le dernier épisode de machin ? » ou « tu as vu cette dernière série ? » qu’en mode, « au fait, tu as vu le dernier film de trucmuche ? »

C’est fort de tout cela que le cinéphile de 34 ans – après les suggestions de ses amis et collègues de bureau – que je suis se penche également sur le monde des séries, histoire aussi d’assumer son intérêt tardif pour ce genre de programme. Car comme pour  les films, les séries – du moins certaines – décrivent à la perfection les évolutions de notre société et évoquer des sujets plus ou moins graves, avec le moins de tabou possible, notamment la série-phare de Netflix, Thirteen Reasons Why qui n’a pas fini de faire couler de l’encre.

Dans le même esprit qu’Au Ciné Ce soir, Dans les épisodes précédents… se veut sans prise de tête, un blog où j’exposerai mes coups de cœur mais aussi mon analyse critique.

Enfin, on va essayer ! 😉